Deathbringer

Ismaël LEGRAND

Un guerrier solitaire parcourt un monde mĂ©diĂ©val hantĂ© par des forces occultes. Une jeune inquisitrice explore ses origines paĂŻennes. Leur lien se rĂ©vĂšle dans leur lutte contre un dĂ©voreur de mondes Ă©chappĂ© d’une prison magique, corrompant les Ăąmes et dĂ©truisant la vie.

Deathbringer s’inscrit dans la veine des rĂ©cits sombres et Ă©piques qui explorent la frontiĂšre entre hĂ©roĂŻsme et damnation. L’album se distingue par une atmosphĂšre oppressante, portĂ©e par un univers graphique – entre dark fantasy et comics amĂ©ricain – dense oĂč dominent des teintes mĂ©talliques et des contrastes violents. DĂšs les premiĂšres planches, le ton est donnĂ© : un monde ravagĂ© par la guerre, oĂč la survie impose des choix moralement ambigus.

Le scĂ©nario est trĂšs classique, c’est l’histoire d’un guerrier maudit en quĂȘte de rĂ©demption. L’ensemble est violent et certains dialogues manquent de nuance, tombant parfois dans le clichĂ©. Ce qui laisse place Ă  une certaine confusion pour bien comprendre les diffĂ©rentes intrigues entrelacĂ©es.

Au final, Deathbringer est une Ɠuvre ambitieuse, visuellement marquante, malgrĂ© des faiblesses dans l’écriture. Pour les amateurs de fantasy sombre.

M.C.