Dead inside

À la prison Bennet, un repris de justice vient d’être tué. L’inspectrice Linda Caruso est appelée. Elle découvre le cadavre d’un sacré obèse, qui n’est plus qu’une immense plaie. Le directeur de prison a trouvé le coupable via une vidéo, un frêle prisonnier. Mais Linda n’est pas prête à avaler un tel non sens, et elle s’entête contre le directeur, contre sa hiérarchie, contre la terre entière. Finalement une douille est retrouvée, l’arme ne peut être que celle d’un gardien. Mais qu’est-ce que cette prison ?  Dans un pulp d’origine américaine, un meurtre entre délinquants ne peut être beau ! L’histoire est sombre, sombre comme toutes les scènes qui semblent se passer de nuit ou à l’ombre. Le scénario tient debout, l’héroïne est plus que têtue et son enquête aboutit. La violence et la noirceur de l’intrigue, comme du milieu décrit, pourront rebuter certains. L’album est crédible, du moins dans l’image que nous restituent les Américains de leur système carcéral. C’est cette même violence qui fait que l’aventure ne plaira pas à tous… (Br.A. et A.D.)