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On sera sensible à la sobre élégance des images de cet album tout en longueur et 40 pages, qui étalonne 31 merveilles du monde. Au point de départ, un enfant de dix ans ; au terme du voyage, l’Everest. L’enfant et la girafe, sur une même double page comme les statues de l’île de Pâques et l’obélisque de Louxor, pour des écarts de taille impressionnants ; puis, le Christ Rédempteur de Rio et un baobab à Madagascar, Big Ben et les chutes Victoria, très proches au contraire, etc. Enfin, l’incomparable sommet de l’Himalaya, champion toutes catégories !

C’est une manière originale de faire découvrir le patrimoine de l’humanité, la diversité de ses richesses, sans distinguer nature et culture, hier et aujourd’hui, avec un seul critère de comparaison : la taille. C’est aussi une façon de faire comprendre la relativité de la notion de grandeur dans une page de 38 cm. Affaire d’échelle. L’utilisation discrète de la couleur met en valeur la précision d’un graphisme géométrique proche des dessins d’architecte, tout en lignes que ne supplante pas la brève explication qui accompagne l’image. Les précisions sont dans le sommaire.