Madrid : Valeria, qui a quitté récemment son mari, a publié un livre fortement inspiré de sa vie privée. Elle y évoque ses amies de toujours, Carmen, Lola et Nerea. Complices, jolies et séduisantes, elles se retrouvent au moindre prétexte : peines de coeur, performances sexuelles de leurs amants, envie de shopping, ou soirée en boîte de nuit entre filles. Ce roman, qui a dévoilé de nombreux détails de leur intimité, risque de provoquer des remous, racontés dans le deuxième livre en cours de rédaction. Populaire en Espagne, la saga Valeria sort en France en quatre volumes et paraîtra prochainement sur Netflix. Sur un ton léger, en de courts chapitres, l’auteure fait parler l’écrivaine qui aborde la jalousie, le pouvoir dominant de l’un ou de l’autre dans le couple, la mère castratrice, la mauvaise communication, le pouvoir de séduction, la difficulté du divorce. Les ébats amoureux tiennent une large place avec force détails crus et descriptions torrides. Au fil des pages, les trentenaires semblent mûrir, et se libèrent du carcan familial ou social, pour ne plus penser qu’à elles-mêmes. L’ensemble, creux et vain, ne dépasse guère le niveau des réseaux sociaux. (M.-P.R. et A.Le.)
Dans le miroir de Valeria
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