Conjuration Casanova.

Où l’on retrouve le commissaire Marcas de Rituel de l’ombre (NB juillet 2005). On lui confie une enquête, puis on la lui retire car ses méthodes déplaisent en haut lieu. Bien sûr, il continue en douce. En douce ? Tout est relatif car le voilà plongé dans une affaire de secte façon Temple solaire. Un certain nombre d’adeptes sont retrouvés carbonisés, une jeune fille échappe par miracle et lui raconte comment cette secte, dirigée par un mystérieux Dionysos, mêle érotisme et ésotérisme. Marcas, étant franc-maçon, aura des appuis dans l’ombre.  D’Espagne à Venise, en passant par Paris, on découvre avec lui un monde souterrain où jouissance et cruauté n’ont pas de limites. Le roman est mené avec efficacité, prenant des cours inattendus. Un avatar de Da Vinci code chez les francs-maçons en plus sanglant, plus restrictif. Il séduira de nombreux lecteurs.