Condoleezza Rice : la puissance et la grâce.

MICHEL Joël

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Condoleezza, née en 1954 à Birmingham dans l’Alabama, est une enfant surdouée imprégnée des valeurs rigoureuses de son père, pasteur presbytérien : religion, famille, éducation. Levée à quatre heures tous les matins, elle excelle en tout, mais, à dix-neuf ans, championne de patinage artistique et experte en football, elle abandonne sa vocation de pianiste pour entamer des études de politique internationale à Denver, Colorado, où elle suit le démocrate Joseph Korbel, père de Madeleine Albright. Toutefois son refus de l’“affirmative action” l’entraîne dans l’équipe républicaine de George Bush père qui se montre subjugué par ses compétences. Professeur à l’Université de Stanford puis doyen et administrateur, elle entre aussi dans le monde du pétrole ; elle est tout naturellement appelée par Bush junior, à la veille d’être élu, pour être son mentor privé. Il lui confie la Sécurité nationale puis la nomme secrétaire d’État aux Affaires étrangères. Son intelligence, son aura et son respect des seniors sont les armes de séduction qui expliquent sa carrière fulgurante.

 

Joël Michel réalise une remarquable analyse de ce personnage exceptionnel qui incarne la puissance et la grâce et qui, peut-être, sera en 2008 l’adversaire républicaine d’une autre femme de valeur : Hillary Clinton.