Concerto en la mineur pour timbales et grosses têtes (Chronosquad ; 4)

ALBERTINI Giorgio, PANACCIONE Grégory

Liz s’apprête à affronter une maternité complexe, étant enceinte de Léonard de Vinci. Bloch comprend qu’il est le fils de Silvenberg et de Korais. Pendant ce temps, les recherches s’intensifient autour de la disparition des deux adolescents. Céleste et Djédjé débarquent sur une plage de l’Europe en plein Moyen Âge. Pour éviter la dissolution de la brigade des Chronosquads, Korais propose un coup d’éclat à son équipe : l’arrestation définitive de Silvenberg. Pour les aider heureusement, il y a les géants blafards, seuls capables de repérer les chronotouristes…  Loufoque et foutraque, la série Chronosquad emprunte à la fois à la science-fiction, au récit policier et à la critique sociale et politique. Ce quatrième tome termine toutes les enquêtes initiées dans les tomes précédents, dont il faut être familier pour comprendre les développements apportés par les auteurs. Le néophyte est toujours aussi perdu : le ton reste passablement déjanté, les histoires sont juxtaposées telles des pièces d’un puzzle ; bravo si vous vous y retrouvez ! Le dessin stylisé ou assez fruste peut lasser. En résumé, ce dernier tome ne sera apprécié que par les fanas de la série. (Br.A. et V.L.)