Chez les ours…

DORAY Malika

Chez les ours, les livres s’ouvrent des deux mains, comme une fenĂȘtre, et les pages se tournent au grĂ© des envies, une page Ă  droite, trois Ă  gauche : texte et image coĂŻncideront toujours, dans la longue image, Ă  quatre vantaux.

Les deux ans manipulent avec dĂ©lice un album aux couleurs joyeuses, trait marquĂ©, et fortement cartonnĂ©. La stylisation, jouant beaucoup sur les formes carrĂ©es et rectangulaires, uniformise les animaux que les plus grands peinent Ă  reconnaĂźtre, – un crocodile sans dents n’est pas un crocodile ! La coordination image-texte est parfois « boiteuse », par exemple : les poules chantent pour les grands’ (Ă  la silhouette tronquĂ©e) ; elle est plus rĂ©ussie si l’on suit, page Ă  page, le thĂšme de la fĂȘte chez les ours. L’usage de l’album est ainsi limitĂ© aux plus petits.