Ce qu’il reste de nous

TERPANT Jacques

Jacques Terpant nous emmĂšne dans ce petit village du nom d’Hostun, au pied du Vercors, dans le DauphinĂ©, son pays. Il se souvient des images de son enfance, quand Maurice Vitte s’échinait sur sa charrue, tirĂ©e par deux bƓufs blancs, traçant des sillons d’un bout Ă  l’autre du champ.

Il nous raconte mille ans d’histoire, de son histoire familiale, Ă  travers six Ă©pisodes. Ragner d’abord, Ă  l’époque des moines noirs, dont le fils a, comme son pĂšre et plus encore peut-ĂȘtre son grand-pĂšre, la passion de la chasse.  Sa rivalitĂ© avec Guillaume fut la raison de mauvaises actions dont il a reconnu la faute.

Il y eut ensuite Jean Terpant en 1676, qui s’engagea pour trois ans dans la compagnie de cavalerie de Monsieur de Villefranche, Ă  la place de son fils, et qui en est revenu. Plus tard, on ne sut jamais qui il Ă©tait ni par quel chemin l’homme Ă©tait venu pour passer la nuit au sec dans le four de la maison et qu’on retrouva mort le lendemain en allumant le feu. Et d’autres encore…

L’auteur faire Ɠuvre de sauvegarde de l’histoire de son pays, de son village, de sa famille, d’un monde qui s’efface, construit par une sociĂ©tĂ© agraire traditionnelle. Tous en commun la conscience de l’irrĂ©mĂ©diable disparition.

(PG)