Car ceci est mon sang

RHEIMS Nathalie

À Jérusalem, sur le mont des Oliviers, l’apparition d’un “ange”, baignant dans une lumière dorée, plonge la narratrice dans un choc émotionnel violent. De retour à Paris, elle cherche à en savoir plus. Damien est danseur. Il va donner son dernier spectacle à Versailles, le lendemain. Elle n’a pu le voir, il est reparti près d’Albi – la région des cathares, massacrés au XIIIe siècle –, dans un monastère, où il s’occupe d’enfants autistes. C’est là aussi qu’un savant américain, spécialiste du langage, fait des recherches sur le cerveau dans un laboratoire ultra sophistiqué.

 

Beaucoup de thèmes chers à la narratrice (Nathalie Rheims elle-même?) s’entremêlent, dans un parcours alterné entre le XVIIe siècle et l’époque actuelle. Après Claude (NB janvier 2010) où l’auteure disait la perte d’un être cher, ce roman décrit la passion amoureuse d’une jeune femme. La connaissance de la Bible, les peintures du XVIIe, décrites avec dilection, renforcent un mysticisme parfois exacerbé. Enfin, le côté thriller fantastique ajoute au questionnement de ce court roman.