Caïn et Adèle

DESCOTT Régis

La psychiatre Suzanne Lohmann accumule les ennuis. Elle est sous la menace d’un psychopathe et tueur en série en cavale : elle avait participé à son arrestation. Parallèlement, elle est chargée d’enquêter sur la mort de trois jeunes femmes qui portent la marque d’un même meurtrier. Sa vie sentimentale avec son nouvel amant Abel n’est pas sans interrogation, pas plus que ses consultations troublantes avec une transsexuelle Adèle. Les faits tissent leur toile autour de Suzanne, des connections se font jour, l’étau se resserre…

 

Régis Descott, dans le thriller précédent, Pavillon 38 (NB avril 2005), analysait déjà, à travers les aventures de Suzanne Lohmann exerçant alors en milieu hospitalier, les rapports troubles entre psychiatre et psychopathe. Il y ajoute ici le cas d’une pathologie générée par la gémellité en revisitant le mythe de Caïn et Abel. Ce thriller bien ficelé va très bon train jusqu’à la pirouette finale.