Bleu Bauhaus (La guerre des amants ; 2)

Natalia et Walter s’étaient rencontrés en 1917 à Saint Petersbourg. (Rouge révolution, NB Mai 2013). Grâce à la protection de Kandinsky, les voila admis au Bauhaus pour « créer ensemble la nouvelle construction de l’avenir ». Sous la houlette de maître Itten, fervent mazdéiste, ils peinent à apprendre les rudiments de l’art, tandis qu’à l’extérieur ils pratiquent plus volontiers le naturisme, l’amour champêtre et les facéties urbaines. Walter se fait raser et marquer d’incisions rituelles à titre d’initiation à la religion de son maître. Au départ de ce dernier, il se pose des questions. Cependant, la montée du fascisme va changer la donne.

Un dessin vif et simple donne une certaine réalité aux personnages, tandis que les teintes s’assombrissent au fil de l’arrivée des malheurs.  Le scénario cherche à marier un récit romantique avec des éléments historiques sur la fin de la République de Weimar, tout en abordant la philosophie de l’enseignement au Bauhaus et la personnalité de quelques-uns de ses maîtres prestigieux. Un appendice de sept pages complète le propos. Un troisième tome est annoncé.