Adalbert est trop génial. (Le Roi Catastrophe ; 8.)

TRONDHEIM Lewis, PARME Fabrice

Adalbert rend visite à son cousin Romaric, qui a un plus grand pays que lui et une peur terrible des terroristes : son royaume truffé de pièges se révèle moins attrayant que prévu… Adalbert veut doter son royaume d’un super héros invincible, mais quand il devient la victime du zèle de son idole, il préfère s’en débarrasser… Adalbert découvre la joie de lire des BD, et tente de se faire dédicacer ses exemplaires en passant devant tout le monde, mais l’auteur n’aime pas les rois, et encore moins les passe-droits. Adalbert est toujours aussi capricieux et orgueilleux. Heureusement sa volonté de puissance se heurte à l’humour et à l’habileté de sa conseillère et de son institutrice. Confronté aux conséquences de ses exigences, il est bien obligé de se résoudre à être plus raisonnable. Cette caricature des caprices enfantins fait mouche ; les trois épisodes sont drôles, les dessins aux traits acérés, sans cadre, sur fond uni, participent au burlesque des situations. La série ne s’essouffle pas et on retrouve avec plaisir Adalbert, qu’on ne souhaite pas voir s’assagir.