Nourrie de son expérience, Caroline Chavelli fait découvrir ce que représente l’accompagnement, démarche d’écoute, de dialogue, de présence attentive, dans le respect d’autrui, sans jugement. La compassion en est la motivation première. Si la fin de vie, comme l’attente et la naissance d’un enfant, sont des moments privilégiés pour l’accompagnement, il se justifie aussi dans toute situation de rupture, de perte de repères, de bouleversement affectif, de souffrance physique ou psychique. Nous confrontant à notre finitude, l’accompagnement des malades et des personnes en fin de vie exige une profonde remise en cause dans une société occultant maladie, vieillesse et mort.
À vouloir sans doute aborder trop de questions, le discours se fait foisonnant, redondant ; pourtant, s’il manque de concision et de rigueur, tant au niveau du style que de la construction, il ne saurait décourager une lecture riche en réflexions pertinentes étayées sur de nombreux cas concrets.