La mort aux yeux verts (Canardo ; 24)

Canardo assiste à la dispersion des cendres de son grand ami l’ex-commissaire retraité Eugène Garenni, foudroyé pendant qu’il pêchait au bord du lac. Angéla Garenni, sa fille, jeune et brillante officier de police belge, est convaincue qu’il a été assassiné. Elle demande son aide à Canardo pour trouver le coupable. Celui-ci décide de venger son ami assassiné, même s’il n’était pas bien futé ! Et ce sera à l’ancienne, « du sanguinaire ouaté et sans trace ». Pendant ce temps, la Grande duchesse du Belgambourg s’exaspère en écoutant le syndicaliste marxiste Boulenchon réclamer l’immigration massive des Wallons…Cette 24e enquête de Canardo est une suite et une conclusion de Mort sur le lac, déjà en prise avec la brûlante actualité de l’immigration wallonne au Belgambourg voisin. Les Sokal, père et fils maintenant, n’ont rien perdu de leurs talents de scénaristes, ni de dialoguistes n’ayant rien à envier à Michel Audiard. L’intrigue va de surprises en rebondissements, toujours avec l’humour pince-sans-rire de Canardo et superbement illustrée par Pascal Regnauld. Le tout sur fond d’un pays terrorisé par une immigration risquant de bouleverser la vie heureuse et paisible des riches Belgambourgeois… Décidément jubilatoire ! (C.D. et Br.A.)