Une rivière trop tranquille

DELIRY Jérôme

Chalon-sur-Saône, 1942 : la France est occupée. La Résistance s’organise, chacun choisit son camp. Le vicaire de la cathédrale condamne les nazis dans ses homélies. Un vieil aveugle, gueule-cassée, continue de pêcher sur le fleuve tout en faisant traverser la ligne de démarcation. Les trois fils d’un industriel résistant provoquent des catastrophes avec leurs farces ingénieuses. Un jeune maquisard s’éprend d’une Allemande généreuse qui a sauvé une petite fille juive. Un barrage est plastiqué par la Résistance, entravant l’action militaire des nazis. Un facteur espionne et dénonce aux SS.

 

S’inspirant de la vie de son grand-père, résistant de la première heure, l’auteur peint une fresque vivante de Chalon-sur-Saône sous l’Occupation. Les personnages sont dessinés avec précision et l’atmosphère de l’époque très bien rendue. Les actions se succèdent sur un rythme suffisamment rapide pour entretenir l’intérêt du lecteur jusqu’au bout, malgré la banalité du sujet.