& & & &
Malgré sa plume illustre et son bon bec, l’Autruche n’a jamais réussi aucun casting pour un conte de fées. L’observateur attentif de Mon chat le plus bête du monde (LJA, Décembre 2004) analyse les raisons de cette absence : ridicule avec un bonnet tuyauté, assez stupide pour se brûler avec des allumettes, elle serait bien capable d’avaler un nain pas pure goinfrerie.
Les connaisseurs apprécieront : le titre et l’auteur du conte sont cités en haut de chaque page. Tous cèderont à la drôlerie de ces images croquant le volatile dans des positions extravagantes et du texte succinct et percutant qui court en bas des illustrations. Rappelant que Gilles Bachelet régala naguère son public d’un savoureux Champignon Bonaparte (LJA, Décembre 2005) de nombreux champignons poussent ici et là à côté de détails hilarants qui pimentent le plaisir de lecture.