Jeux puissants. (Alpha ; 8.)

Cette série est construite en épisodes de deux albums et fait évoluer son héros, Alpha, une sorte de James Bond, dans un monde qui est celui de l’argent, des espions et des luttes de pouvoir au plus haut niveau. Ici, un personnage subalterne de la CIA, pour se mettre en valeur, monte, avec la belle et froide Scala, diverses machinations (faux assassinats, attentats simulés…) chaque fois déjouées par son service. Il espère ainsi progresser rapidement vers les sommets de la hiérarchie. Ces opérations se font au détriment de gogos qui sont supprimés avec la plus grande indifférence. Alpha, sur la touche tout au long de l’album, s’étonne de ces événements à répétition, enfin on le charge d’enquêter… Tous les ingrédients sont là pour procurer un bon moment de détente. Le scénario, compréhensible et bien ficelé, alterne les scènes d’action et les moments (légèrement) bavards de la narration. Les illustrations au réalisme très classique sont soignées, les personnages reconnaissables sont mis en scène dans des décors léchés aux couleurs contrastées. Le prochain tome qui conclut l’épisode sera bienvenu.