Les chroniques de Sillage ; 2.

Cinq nouvelles variations sur des épisodes de la série, confiées à des illustrateurs aux talents variés. La fantaisie graphique marque cette nouvelle livraison. (Chroniques de sillage ; 1 ; LJA, août-septembre 2004). Un contrepoint ironique à une série culte, illustré avec originalité.

RĂ©veil tardif : dans le vaisseau qui amena NĂ€vis, un homme se rĂ©veille en mĂȘme temps qu’un robot agressif. Les couleurs soulignent l’action, des tonalitĂ©s froides de l’hibernation au rouge de la violence dĂ©chaĂźnĂ©e. Le sillage d’Houyo : la tigrourse est seule Ă  remarquer des pirates nouvellement dĂ©barquĂ©s, NĂ€vis est absorbĂ©e par la chasse. Le dessin est faussement naĂŻf, les couleurs fraĂźches pour ce souvenir d’enfance. Dread locks noires ou le sort d’un ancien condisciple, qui a mal tournĂ©, traitĂ© en formes quasi gĂ©omĂ©triques et couleurs tendres sans miĂšvrerie. L’espion qui venait du froid revient sur un Ă©pisode romanesque : les amours impossibles de NĂ€vis et de Villedieu et leur sĂ©paration. Une traque dans la neige dans un dĂ©cor rĂ©aliste et soignĂ©. Le maquillage accentuĂ© de certains protagonistes renforce la théùtralitĂ© de l’Ă©pisode.

Double jeu : Enshu Atsukau, l’ennemi jurĂ©, fantasme une rencontre avec NĂ€vis, occasion de variations Ă©rotiques, jouant de nus sensuels et de couleurs acidulĂ©es dans un cadrage serrĂ© et dynamique d’inspiration manga.