La Pension Marguerite.

ARDITI Metin

Un violoniste, soliste reconnu, doit jouer ce soir à Paris. La routine, avec l’appréhension habituelle… lorsque avant le concert, un inconnu lui fait parvenir les notes que sa mère suicidée a écrites en cours d’analyse… Les lisant aussitôt, il y retrouve son enfance et ses secrets perturbants : la personnalité d’un père inconnu, la brève relation incestueuse qui a marqué sa sexualité d’adulte, l’atmosphère de La Pension Marguerite où il a été élevé entre deux femmes qui l’adulaient et un vieux violoniste tsigane. Le voici profondément perturbé, son concert est compromis. Tout s’arrange à merveille, cependant, dans un crescendo d’émotion, son jeu a gagné une intensité inouïe et sa femme et lui-même voient s’ouvrir un nouvel avenir amoureux.

 

Le récit procède adroitement par retours en arrière et insertions des carnets intimes, tout cela intercalé dans le présent. Les notes maternelles ressemblent davantage à de brefs mémoires qu’à un compte-rendu d’analyse ; les pittoresques pensionnaires manquent un peu de substance. Mais cette histoire dans les coulisses d’un théâtre laisse un souvenir touchant.