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Richard, promoteur immobilier aux dents longues, meurt au cours d’une opération relativement banale. Il était le meilleur ami du chirurgien Marc Gentillet, qui l’opère avec son équipe très efficace d’un grand hôpital parisien. Personne, dans le service, ne comprend ce qui s’est passé. Quel est celui, ou celle, qui a un compte à régler, et tue, en livrant ses pensées en « voix off » ? Ses petites phrases, en italique, font soupçonner tantôt l’une, tantôt l’autre, des sept personnes présentes dans le bloc… jusqu’au dénouement qui ressemble à un coup de théâtre.
Peut-on avoir confiance et abandonner son corps aux médecins, pire encore aux chirurgiens ? Fred Lacour est un pseudonyme qui cache deux auteurs, eux-mêmes spécialistes connus de la chirurgie. Ils connaissent très bien le milieu hospitalier qu’ils décrivent. Le lecteur retient son souffle. Quel monde impitoyable, quel gâchis de talents dû aux manques de moyens financiers, aux ambitions contrariées, aux favoritismes, aux commerces parallèles… mieux vaut être bien portant ! Même si l’intrigue et le style sont sans grande originalité, on tremble et on militerait pour une réorganisation drastique de la médecine française.