Trop parfait pour être honnête

DORFMAN Joaquin

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Sébastien, en dernière année de lycée en Caroline du Nord, est un ami parfait ; débrouillard, populaire, curieux, il aide tous ceux qui ont des ennuis. Il vit seul avec sa mère et met de côté pour ses études l’argent qu’il gagne ainsi. Il offre à son copain Jeremy d’échanger leurs identités quand celui-ci va rencontrer son père biologique pour la première fois. Sébastien se retrouve alors piégé dans des complications qu’il a lui-même contribué à provoquer. Le narrateur, Sébastien, est un fonceur qui  ne s’embarrasse pas de réflexion sur ce qu’il fait. En manque de père, il se persuade que celui de Jeremy est aussi le sien. Ce mélange de combines et de recherche de père, mêlé d’invraisemblances, met mal à l’aise. La fin apporte un peu de recul et de jugement sur ses interventions, mais ce roman, aux personnages mal définis, dont le thème central est le mensonge,  hésitant entre comédie burlesque et drame, est peu crédible.