Tosca des bois (Radice & Turconi ; 3)

L’impressionnant Granito Fieramosca assiège Florence mais tergiverse : il y croit sa fille prisonnière de l’infâme Brienne qui ne manquera pas de l’exécuter si l’attaque est lancée. Intra muros, Tosca et Rinaldo enquêtent « à la Robin des bois » mais en vain. « Invitée »au château de Montelupo, pour allonger sa corde échappatoire, Lucilla arrache une tenture « photo de famille » où elle reconnaît Tosca et son frère. Bizarre… Le père ayant décidé d’attaquer, la fille est transférée dans les oubliettes siennoises mais Tosca a vu et entendu : il est temps de trouver un plan digne de ce nom. Trop de chant de trouvère enamouré au détriment de l’action : on sent qu’il est temps de mettre fin à cette aventure ! Fin qui ne réserve guère de surprise et déçoit par son contenu convenu, façon princesses des studios Disney. Tout est trop bien qui finit trop bien. Sauf Tosca, les personnages ont perdu de leur envergure. Brienne, qui ne s’était pas fait que des amis, s’en sort pitoyablement, les nouveaux marquis sont ridicules ; seul l’énorme papa, plus gâteau que terrible, réussit à émerger avec un brin d’humour. (M.-F.L.-G.)