Tatouage (Pepe Carvalho ; 1)

« Je suis né pour révolutionner l’enfer ». Le mort de la plage porte ce tatouage à l’épaule gauche. Pepe Carvalho va devoir élucider le meurtre, moyennant un cachet de 100 000 dollars. Un tatoueur lui donne une première piste : un grand blond, avec un accent étrange, qui travaillait chez Philips à La Haye. Le voyage aux Pays-Bas lui donne l’occasion de tester les restaurants et de visiter les quartiers chauds. Pourtant, en suivant son bonhomme de chemin, l’enquête finit par déboucher sur une conclusion inattendue.  Un roman d’ambiance dont le scénario foisonnant promène le lecteur dans maints détours et lui fait longuement visiter Barcelone dans les années soixante-dix. Sombre et précis, le dessin croque des personnages durs et expressifs. Il sait aussi s’éclaircir dans des scènes d’extérieur. Une insistance particulière pour le monde de la prostitution lui donne l’occasion de montrer quelques images réalistes. (P.P. et Y.H.)