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Le 31 juillet 1944, l’avion de Saint-Exupéry parti en vol de reconnaissance dans le sud-est de la France disparaît. Commence alors, pour retrouver l’épave, une enquête dont le premier résultat tangible est la pêche dans un chalut, en septembre 1998, d’une gourmette en argent portant notamment la mention « Antoine de Saint-Exupéry (Consuelo) ». Cette trouvaille hasardeuse est le point de départ d’une prodigieuse investigation pour localiser le point de chute, trouver d’éventuels vestiges, reconstituer l’ultime mission, lever les mystères qui l’entourent et notamment identifier le pilote allemand qui abattit l’avion.
Préfacé par Alain Decaux, le récit de ces fouilles, mené par Jacques Pradel, journaliste féru de mystères (Cf. Mes chemins secrets. Y a-t-il des arbres à pain aux îles Sandwich, N.B. jan. 2007) et Luc Vanrell, plongeur professionnel, relève de l’épopée. Recherches juridiques, techniques, aéronautiques, sociales, militaires, s’enchevêtrent (phases d’espoir succédant à des contradictions), assimilables à une enquête policière. Un style haché, journalistique, entretient le suspense autour d’une affaire très médiatisée, dont l’approfondissement maintient l’intérêt.