Proies et Prédateurs est une adaptation BD de l’un des récits de l’écrivain de SF Liu Cixin.
Un surprenant émissaire informe l’ONU que des extraterrestres sont en route sur leur planète-vaisseau en forme de tore, le Dévoreur. Ceinturant la Terre, ils en absorberont la moindre ressource, puis la recracheront comme on le fait d’un noyau. La fin est inéluctable : leur supériorité technologique ne laisse aucun doute. D’ici quelques générations, il ne restera de la Terre plus qu’une planète vidée de ses ressources et de toute vie. Un soldat met en œuvre tous les moyens imaginables pour riposter.
Le pitch ressemble comme deux gouttes d’eau à celui du Surfeur d’Argent, l’émissaire de Galactus venu prévenir la Terre que celle-ci sera dévorée par son maitre prochainement. Il y a (heureusement) quelques différences : tout d’abord, la terre a un siècle devant elle pour se préparer à l’inéluctable. Et donc pour se fédérer et essayer de trouver une solution commune face à une menace qui dépasse les intérêts individuels.
Ensuite, il y a un joli face à face entre Grandes Dents, l’émissaire extraterrestre du Dévoreur (une sorte de Dinosaure de 3 mètres de haut), et le colonel terrestre qui lui tient tête. Amusé par le répondant du colonel, Grande Dents ira jusqu’à lui offrir une pilule de longévité afin que leur duel stratégique – dont l’enjeu est la défense de la Terre – puisse se prolonger.
Enfin, on découvre que les ancêtres de Grandes Dents ne nous sont pas si étrangers et que l’histoire de l’Humanité et celle des « Dinos » sont fortement liées.
Un récit efficace qui pose les bases de réflexion autour de la loi du plus fort…
(MC-MT)