Paysans : mémoires vives. Récits d’un monde disparu, 1900-2000.

STÉPHAN Bernard

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« Le Périgord, une terre rude et rebelle où s’est forgée une vieille culture de paysans. » Vers 1860, l’apparition du phylloxéra détruit une grande partie du vignoble. Toutes les catégories sociales sont touchées, l’immigration vers l’Amérique du Sud et la vente de grosses métairies participent au changement. Journaliste né en Périgord, l’auteur est attaché au patrimoine, à l’environnement. Des thèmes rythment chaque chapitre : l’entraide, les bâtiments (porcherie, four à pain, séchoir à tabac, moulins), le Père-Patron, le savoir transmis par les femmes, l’école, les fêtes et veillées, de vieux métiers disparus, le patois, les souvenirs de guerre qui disent les traditions dans la dureté du quotidien. L’arrivée de l’électricité, le regroupement des exploitations, la banque et le crédit, le Marché commun, la syndicalisation changent les mentalités. Aujourd’hui, réhabilitation de l’habitat, diversité culturelle, tourisme vert relancent l’envie de rester au pays.

 

L’auteur a écouté, pris des notes, respectant l’oralité des confidences « retissant le fil d’une mémoire émiettée ». Repères historiques et glossaire complètent ces témoignages d’un monde disparu.