L’antagonisme entre castristes révolutionnaires et émigrés servait de toile de fond aux aventures vécues par Le fugitif à la Havane (N.B. fév. 2002). L’auteur, considéré comme un spécialiste local du roman noir, conserve le même cadre, la capitale de Cuba, pour son deuxième ouvrage traduit. La psychologie, les méthodes des membres de la police, les rivalités entre les anciens insurgés et la nouvelle génération confrontée aux contradictions entre idéal collectiviste et intrusion de touristes et de leurs dollars, sont bien analysées.
Le lecteur suit pas à pas le déroulement d’une intrigue habilement ficelée, pimentée d’érotisme, décrivant la recherche d’un trésor caché dans une salle de bains… jusqu’au coup de théâtre final.