L’ultime sacrilège.

La cathédrale de Reims est pour Thomas, “compagnon” couvreur, le cadre de péripéties inouïes et un objet d’émerveillement constant. Au cours d’une intervention en toiture, il tombe, se rattrape au ciseau d’un tailleur de pierre fiché dans le mur. Visions, hallucinations et retour dans le passé l’entraînent à s’informer sur son propriétaire, Macias, auteur de l’Ange, franc-maçon comme lui. Sa rencontre avec la belle Flora l’encourage dans sa recherche sur les aventures sexuelles, professionnelles et sur les malheurs de Macias, sculpteur et homme à femmes.  Le récit pléthorique est entrecoupé de considérations historiques, architecturales et sur l’occultisme. Le vol de la sainte ampoule des sacres royaux que le héros d’aujourd’hui doit retrouver dans les galeries souterraines vient tardivement renforcer l’intrigue. Bien documenté sur croisades, loges maçonniques et cathédrales, ce roman trop ambitieux exprime néanmoins l’admiration sans bornes de l’auteur pour Notre-Dame de Reims et une parfaite connaissance des lieux.