L’homme aux tatouages (La fille de Paname ; 2)

1902. La rousse recherche l’auteur d’un crime crapuleux, un gratte-papier aide le commissaire. Dans les faubourgs, Amélie, délaissée par Manda, tombe dans les bras de Leca, un ancien des Bat’d’Af, tatoué du cou aux arpions. La jeune femme est rebaptisée Casque d’Or par le gratte-papier, qui raconte dans les gazettes la guerre des chefs de bande fous de leur belle. Quand Leca se fait suriner par Manda, bien que blessé il ne dit rien à ce hareng saur de policier. C’est romantique à souhait pour les gazettes, mais vont-ils s’en sortir vivants ?Bienvenue dans le Paris des brigands et gazelles ! Le dessin très fouillé restitue fidèlement tous les traits de cette époque, de ce royaume de voyous et prostituées où tous jouent aux gendarmes et aux voleurs. Même si l’on ne croit pas aux bons sentiments des hors-la-loi, on est pris par cette atmosphère sanglante et bon enfant. Rien ne nous est caché de l’anatomie de Casque d’Or ou de la Belle-Hélène, et des moustaches de tous les protagonistes. Et la gouaille argotique des dialogues charme et emballe !