1950, Alice, créatrice de parfums, très douée mais encore inconnue, vit seule à Londres entourée d’une bande d’amis. Lors d’une fête foraine, ils la poussent à consulter une voyante qui lui révèle que, pour rencontrer « l’homme qui transformera sa vie », elle doit partir à Istanbul. Perturbée par cette prédiction absurde, Alice se confie à son voisin, Ethan Daldry, célibataire grincheux et peintre excentrique, tout à fait méconnu lui aussi. Curieusement, il lui conseille d’entreprendre ce voyage et propose de l’accompagner. Mais quelles sont ses véritables raisons ? Et qui est cet homme lointain que le destin réserve à Alice ?
Un bon livre pour l’été dans les pas du précédent (Le voleur d’ombres, NB septembre 2010). Sur un ton plaisant et léger, l’auteur raconte comment les deux héros sympathiques se livrent à tour de rôle à travers des confidences sur leur jeunesse. Le lecteur se laisse guider sur les rives du Bosphore, dans les ruelles animées d’Istanbul des années cinquante et dans les allées odorantes du Grand bazar – l’héroïne capte la moindre odeur, véritable sésame pour remonter à son enfance. Bien entendu, un happy end est prévisible mais il n’est pas forcément celui qu’on imaginait…