Les portes de l’enfer (Lucifer Sam)

New York, 3h47. Syd est réveillé par sa mère. Il a exactement 18 ans et son cadeau est un voyage à Paris. Elizabeth Frazer, sa mère célibataire, est une romancière si célèbre qu’elle est reconnue à l’aéroport, notamment par la jolie Sylvie, qui s’assied à côté de Syd dans l’avion. Peu après, Elizabeth est assassinée, brûlée et enterrée. À Paris, Syd est accueilli par sa tante qui l’emmène chez elle à Nogent. Un dîner ennuyeux, une meute de chiens inquiétants et toujours l’impossibilité de joindre sa mère au téléphone… Heureusement Sylvie l’invite à venir la voir à Paris.

Ce thriller satanique commence trop bien pour ne pas éveiller chez le lecteur une inquiétude qui croît au fil des pages. Le scénario de Michelangelo la Neve est superbement ficelé : Syd le héros tellement attachant et Sylvie si belle. Mais les nuages s’amoncellent et l’horreur s’abat sur le coeur tendre de Syd qui est pris dans un complot vraiment … diabolique ! Le dessin très réaliste de Marco Nizzoli coule agréablement dans des décors joliment plantés, le tout en parfaite symbiose avec cette histoire haletante. Vivement la suite !