Les chevaliers de l’escalier rond

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À Reykjavik, une voix s’élève, celle de Johann, petit garçon encore non scolarisé, qui raconte à sa façon l’anniversaire de son voisin Oli. Après avoir cruellement frappé le héros du jour, Johann se voit exclu de la fête qui s’annonce… Comment rentrer en grâce ? Les initiatives de Johann se succèdent avec une spontanéité déconcertante, une sorte de fureur destructrice le saisit ; mais peu à peu il perçoit que nos actes nous suivent, jusqu’au drame nocturne final dans les maisons en construction d’une ville en pleine expansion immobilière.

À travers l’exubérance d’un enfant qui suit sa fantaisie sans rien analyser et accumule les sottises, on découvre les nouveaux quartiers de Reykjavik, les familles des amis, leurs aspirations modestes, leur vulgarité souvent, on sent le ton acerbe d’un adulte critique et il n’est pas facile pour le lecteur d’harmoniser ces deux points de vue. Ce premier roman de l’auteur, a eu un prix littéraire en Islande.