L’Enfant de cristal : une histoire de la vie enfouie

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À neuf ans, Aaron Lacey a l’apparence d’un vieillard. Il est atteint d’une maladie génétique rare, la progeria, que Julia Stein, gérontologue réputée, entreprend de combattre avec l’entière confiance de l’enfant. Avec ses propres méthodes, Julia s’attaque à la dégénérescence de ses cellules sans se douter qu’une métamorphose exceptionnelle va s’opérer chez Aaron… Troublée par la beauté parfaite et l’intelligence rare de son patient devenu un autre, elle se laisse emporter dans une liaison qui la condamne à la prison. Le cas Aaron suscite la curiosité des généticiens et des charlatans pour qui « réparer des ans l’irréparable outrage » est un business lucratif.

Dans ses précédents romans (Les mémoires d’Elisabeth Frankenstein, N.B. mai 2007), la plume excessive de ce fameux sociologue et historien américain avait découragé le lecteur. Dans cette histoire de science-fiction, l’auteur aborde avec aisance les thèmes éternels de la vieillesse, de la mort et du temps qui passe, ainsi que celui des recherches génétiques. Le lecteur, touché par l’humanité des premières pages, se lasse, au fil d’un trop long récit, des digressions pseudo-scientifiques et philosophico-religieuses.