Le serment des cinq lords (Les Aventures de Blake et Mortimer ; 21)

Un vol s’étant produit à l’Ashmolean Museum d’Oxford, son conservateur, le professeur Diging, délègue Lisa, sa sémillante assistante, pour accueillir Mortimer à la gare. Un violon a disparu dans le secteur du musée consacré aux souvenirs de Lawrence d’Arabie. Les indices sont étranges et Alfred, jeune homme à tout faire, voit des fantômes. De son côté, Blake assiste aux obsèques de Lord Pitchwick, qui ne se séparait jamais de son violon et dont le décès n’est peut-être pas naturel. Les vols et les assassinats de lords se succèdent, tandis que Mortimer échappe à tous les dangers que lui vaut sa curiosité et qu’est dévoilée l’implication de Francis dans cette sombre affaire.

Tout est fait pour restituer l’atmosphère des premiers ouvrages, désormais historiques. Scénario touffu, parsemé d’indices, de fausses pistes et de clins d’oeil appuyés au lecteur. Textes abondants, tant dans les bulles que dans les phylactères colorés et didactiques. Dessin aux lignes claires, personnages immuables, ambiances glauques, décors classiques et fins de pages à suspense. Les références explicites ou non aux anciens albums sont fréquentes. C’est comme du Jacobs, mais ce n’est pas du Jacobs.