Le sang de mon ennemi

Mis en danger par l’évasion de Perrine, chef de cartel mexicain qu’il avait arrêté, l’inspecteur Bennet, ses dix enfants adoptifs et leur efficace nounou ont été mis à l’abri dans un coin perdu de Californie. Devant les massacres perpétrés par le malfrat pour éliminer par tous moyens ses rivaux et étendre son activité aux États-Unis, le policier est obligé de reprendre du service aux risques et périls de sa famille… Auteur de polars à succès, James Patterson écrit depuis quelques années en tandem avec des confrères moins connus, ce qui n’est pas sans conséquence sur la qualité de son abondante production. Cette suite de Moi, Michael Bennet (NB juin 2014), dans laquelle alternent scènes de paisible vie familiale, poursuites et violents massacres, est tout à fait dans la ligne du tome précédent. Après un début très mou et passablement ennuyeux, l’action s’intensifie pendant les cent dernières pages autour d’une chasse à l’homme qui crée un vrai suspense. Ce regain d’intérêt survient malheureusement un peu tard et il y a fort à parier que les amateurs d’émotions fortes auront décroché bien avant, en dépit de la sympathie que peuvent inspirer le gentil inspecteur, la jolie nounou et la joyeuse petite bande.