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Et si c’était cela la fin du monde : le pire de tout ce qu’on pourrait connaître !
Au bord de cette mer qui s’assèche lentement, Joseph s’enfuit avec tout un groupe d’opposants pour échapper à la terreur du pouvoir totalitaire. Le passeur, une brute qui les conduit vers un cimetière d’épaves, s’avérera-t-il fiable? Par ailleurs, Lazlo, fils d’un haut fonctionnaire, prend le parti des opprimés qu’il cherche à rejoindre. Mais l’enfer est là qui n’épargne aucun. Vers quels fonds les héros vont-ils encore sombrer?
Cet épisode dramatique a été traduit en images d’une façon magistrale soutenue par une utilisation très maîtrisée des couleurs. Les traits de crayon de facture graphique rappelant Blain ou Sfar, apportent aux décors une fluidité mystérieuse et aux visages, proches de la caricature, des expressions en symbiose avec le récit. Du grand art ! Le prochain album apportera-t-il une once d’espérance ?