Le dernier voyage de l’empereur

1420 : le troisième empereur de la dynastie Ming, bâtisseur de la cité interdite, homme éclairé et ouvert sur le monde, fait entreprendre une expédition à la découverte des mers lointaines. Au retour de l’armada, le nouvel empereur cesse tout commerce avec l’étranger et ordonne de brûler tous les comptes rendus de l’expédition. Une carte est sauvée secrètement. Années 2000 : au cours d’une fouille archéologique en Chine, la carte du XVe siècle est découverte dans une tombe, puis disparaît mystérieusement. Mara, brillante avocate new-yorkaise, spécialiste dans les restitutions d’oeuvres d’art volées, est chargée par un riche homme d’affaires de retrouver ce portulan rarissime.

L’héroïne menait déjà l’enquête dans La Chrysalide (NB février 2009). De courts chapitres alternent, sautant du XVe au XXIe siècle, de Chine au Portugal en passant par l’Italie. L’intrigue a un peu de mal à rebondir et à garder quelque vraisemblance, mais l’absence de meurtre et de violence est reposante et heureusement les chevaliers de l’Ordre du Christ veillent…