Le dernier Matagot (Algernon Woodcock ; 6)

De retour à Edimbourg, Algernon se consacre entièrement à sa nouvelle mission, l’éducation de Benedict, le fils de Keridwen d’Arran, qui lui a été confié. Six ans plus tard, alors qu’ils rendent visite à leur ami le docteur McKenna, Alisandre le Bel, un des sorciers les plus dangereux, vient réclamer Benedict afin d’assouvir sa vengeance et prendre le pouvoir sur les deux mondes. C’est alors que s’engage une lutte sans pitié entre les partisans d’Algernon et la clique d’Alisandre pour sauver Bénédict et l’équilibre du monde.

Cette adaption offre un récit épique et singulier dans un univers mélangeant les références au profit du suspense et de l’angoisse. La mise en images est aussi foisonnante que le scénario, s’appuyant sur un dessin réaliste, précis et fouillé, et une mise en page dynamique et inventive. L’important travail de colorisation multiplie les ambiances grâce à une large gamme de couleurs et une technique graphique très sûre.