Le cycle du vide (Okko ; 9)

Okko, le Ronin, sent qu’il arrive à la fin de sa vie et qu’il lui faut bientôt prendre sa retraite dans un monastère de la contrée. Avant que cela n’arrive, Tikku, l’un de ses compagnons, harcèle le moine Noshin (celui porté sur la dive bouteille) afin de savoir comment il fit la connaissance d’Okko. C’est l’occasion de revoir la jeunesse du maître qui fut un enfant difficile, solitaire et cruel vis-à-vis de ses camarades, désobéissant à l’école, très souvent puni. Un terrible secret enferme l’histoire de sa naissance. Il le découvrira de la bouche d’une vieille sorcière venue extorquer de l’argent à son père.

La mise en page de cette japonaiserie est une merveille de précision graphique, alors que le scénario bien ficelé demande une attention soutenue pour en suivre le fil. Dès sa jeunesse, la violence, le sang et le mystère accompagnent Okko. Les esprits, les démons l’environnent à sa naissance, et une malédiction pèse sur ses épaules. On comprend vite que son caractère irascible et brutal ainsi que ses dons exceptionnels au combat devront être domestiqués et transcendés tout au long de sa vie, comme on put le lire dans les tomes précédents.