Le clown frappeur (Pietrolino ; 1)

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Paris sous l’Occupation. Le filiforme clown Pietrolino mime avec ses mains, dans un café, la guerre entre la France et l’Allemagne. Dénoncé, il est arrêté avec Simio, son assistant ; un officier SS lui brise les mains, tous deux sont internés dans un camp de travaux forcés. À la Libération, Piétrolino reprend son métier mais en couvrant ses poings de gants de boxe, son numéro séduit les badauds… Le bonheur à portée de mains ?

Dans le visage maquillé de Pietrolino, toute la tristesse du monde. Son physique filiforme compose avec la silhouette du nain Simio un archétype de couple comique. Le scénario est à l’origine un mimodrame écrit pour le mime Marceau, mort en septembre dernier. Le graphisme réserve le trait aux premiers plans et, pour les fonds de décors, n’utilise que la couleur. Les coloris sont vifs, avec le rouge très présent, car c’est une tragédie qui se joue. Suite et fin au prochain tome de cette poignante, simple et belle histoire. Une réussite au graphisme particulier.