Le bonhomme de neige

Oslo, novembre 2004 : un bonhomme de neige fait son apparition dans le jardin d’une maison de famille. La nuit venue, en l’absence de son mari, la mère disparaît sans laisser de traces et son fils est retrouvé chez lui, choqué. Harry Hole, flic opiniâtre et intuitif, héros récurrent de l’auteur, est chargé de l’enquête avec Katrin Bratt, jeune femme déterminée qui avait déjà constitué bien avant des dossiers sur la disparition de femmes, toutes mariées et ayant des enfants. Les découvertes macabres se succèdent avec, comme signature du meurtrier, la présence d’un bonhomme de neige à proximité de la victime. La psychose s’installe.  Moins réussi que son précédent roman (Le sauveur, Livre du Mois, NB juillet 2007), le dernier polar de Jo Nesbø, à l’intrigue alambiquée, n’est pas toujours crédible. Le lecteur se perd dans un univers où les nombreux personnages, pas toujours convaincants, évoluent dans une ambiance pesante, entre « grand guignol » et surréalisme. Cependant le récit n’est pas exempt de suspense.