Le Bonheur, c’était ça

En Argentine, Sofia, une adolescente de quatorze ans, quitte sa ville natale à la suite de la mort de sa mère, pour retrouver à Buenos Aires un père qu’elle ne connaît pas. Écrivain, Lucas découvre l’existence de cette enfant, née d’une histoire sans suite avec Laura avant son mariage avec Fabiana, épouse tyrannique peu portée à accepter les concessions qu’implique l’arrivée dans leur existence de cette adolescente au fort caractère. Toutefois, le père et la fille vont apprendre à se connaître et les liens entre eux se renforceront au fil du temps…   Edouardo Sacheri (Petits papiers au gré du vent, NB mai 2015) choisit une trame assez classique et une écriture fluide et simple pour ce roman sans grande surprise. Les événements se déroulent et les personnages évoluent sous le regard de Sofia, avec les registres de langue et les jugemens propres à l’adolescence. Le père est campé avec une certaine finesse dans sa gaucherie d’époux à la dérive et de parent inexpérimenté, souvent dépassé par les élans de sa fille. Une histoire ordinaire de deux êtres qui ont beaucoup à apprendre l’un de l’autre. (M.M. et M.Bo.)