Après le naufrage du Commodore, en plein ouragan, quatre marins tentent, de rallier le rivage au bord d’un canot. Une véritable communion unit ces hommes dans leur bataille contre les vagues traîtresses et la cécité des dieux: l’homme n’est rien, mais quelle injustice qu’un homme meure. Aux images littéraires choc « ces deux lumières [du phare] étaient tout le mobilier du monde », répondent les magnifiques gravures sur bois, de l’océan et de ses tons de tempête, se ruant sur l’embarcation. Le récit de S. Crane, écrit à la suite de son propre naufrage, mérite d’encourager un bon lecteur à s’emparer de ce magnifique hymne à l’humain.
Le bateau ouvert ; gravures sur bois d’Olivier Besson
CRANE Stephen, BESSON Olivier