L’anneau de feu (Century ; 1)

Ça commencera à Rome le 29 décembre ! À la suite d’un imbroglio, quatre adolescents se découvrent un point commun justement très peu commun : ils sont nés le 29 février. Elletra l’Italienne, Harvey l’Américain, Sheng le Chinois et Mistral la Française, en possession d’une mallette au contenu mystérieux, sont plongés dans une aventure fantastique. Poursuivis par « Eux », ennemis innommés et innommables, ils partent à la recherche de l’Anneau de feu.Début d’une tétralogie prometteuse dont chaque tome se situe dans une ville différente : Rome, Paris, Shangaï et New York. Sans s’encombrer de figures de style, et sacrifiant parfois à la vraisemblance par quelques  raccourcis, P. Baccalario écrit sobrement et efficacement. Phrases courtes et dialogues abondent. Le mystère plane, inquiète et accroche le lecteur. D’abord parallèles, les évènements se croisent et s’entrecroisent. Habilement ficelé, ce roman est également prétexte à une balade curieuse et documentée dans la Ville Éternelle, illustrée dans l’encart central de cartes et de photos. Les références à des mythes antiques, des auteurs comme Sénèque et des empereurs romains comme Néron, s’adressent à de bons lecteurs.