La reine des bateaux sauvages

Corentin et sa grande soeur Sybille sont en vacances avec leurs parents sur une île grecque. Alors que la famille déambule chez un antiquaire, Corentin est attiré par une fille, vêtue d’une robe verte, qui s’attarde devant la boutique ; l’antiquaire la chasse. Sybille, de son côté, s’extasie sur le joli peigne en nacre d’une poupée. Corentin retrouve sur un banc près du port la fille en vert, Callidora ; après quelques maladresses, il finit par l’aborder. Elle parle très bien français. Est-elle vraiment la fille d’une femme corsaire française du 17ème siècle comme elle le prétend ? Pourquoi l’antiquaire l’a-t-il chassée ?

 Ce roman à l’écriture fluide et alerte se déroule dans un monde qui glisse du réel à l’imaginaire sans difficulté. Du suspense, des liens fraternels qui se resserrent autour de cette inconnue troublante, attachante, plus exactement écorchée. Mais il s’agit aussi de la mort, de la perte d’un parent et de la tentation de fuir la réalité pour échapper à une douleur immense. L’amitié est très forte dans cette relation entre deux jeunes que la vie oppose. De la poésie, du rêve, du fantastique et une fin pleine d’espoir pour une lecture agréable.