La plus belle histoire d’amour

Frances, journaliste à la télévision, fêtarde et complexée, vit à Londres entre son chat, sa mère alcoolique et ses amis : Dave, un tendre baroudeur, et Léonie, une gentille nymphomane. Un beau jour, elle rencontre Michael, avec lequel elle vit deux années de folle passion. Jusqu’au jour où, sans fournir d’explication, il lui impose une séparation de trois mois. Ses amis, atterrés par le désespoir de Frances, l’obligent à s’inscrire à un site de rencontres. Lucy Robinson, très introduite dans le monde des médias, s’est fait connaître par un blog relatant ses rencontres sur Internet. Elle tire de ses expériences ce premier roman qui réussit à amuser de temps en temps. L’ennui, c’est qu’elle arrive un peu tard dans ce genre de littérature où d’autres, avant elle, ont tiré leur épingle du jeu. Aucune originalité, ni dans le décor, ni dans l’âge et la profession de l’héroïne, ni dans son caractère d’adolescente prolongée, ni dans ses soirées alcoolisées. Elle aussi hésite entre une bluette à l’eau de rose et une histoire d’amour contemporaine très agrémentée de scènes de sexe très crues. C’est convenu.