La maison Matchaiev

Pierre, Anne et Joshua ne sont pas retournés en Bourgogne depuis la mort de leur père, Serguei, d’origine russe. Marqués par le suicide de ce dernier, héritiers d’une histoire complexe liée à la langue et au poids du passé, ils ont du mal à trouver leur voie. Partis tous les trois pour vider la maison de leur enfance avec l’intention de la vendre, ils sont assaillis par leurs souvenirs et replongent dans un passé douloureux et agité.

Dans ce premier roman, Stanislas Wails fait le portrait d’une jeunesse attachante et sensible. Les dialogues sont vivants et les scènes s’enchaînent comme dans un film – l’auteur travaille pour le cinéma en tant qu’assistant-réalisateur. Le ton des personnages est juste, les émotions et les sentiments sont bien décrits, l’humour est sous-jacent. Mais la construction mal maîtrisée rend le récit décousu et comme inachevé.