La funeste nuit d’Ernest

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Pour la première fois, Ernest passe la nuit dans la demeure d’un grand-père mort avant sa naissance et dont il porte le nom. Difficile de trouver le sommeil dans une chambre qui donne sur le cimetière ! Soudain, il voit par la fenêtre une lueur bleue à visage humain, un feu follet qui lui ordonne de partir à la recherche d’une médaille volée. Nuit macabre, plutôt que funeste, dans les profondeurs d’un caveau, avec vampires et danses de squelettes. Le fantastique, l’humour grinçant, la voix d’outre-tombe un peu gouailleuse du grand-père et un message sur le devoir de mémoire font-ils vraiment bon ménage ? Mais il est possible que ce programme un peu chargé passe grâce à la beauté des illustrations aux  décors mystérieux, éclairés d’un halo bleu et aux superbes gros plans sur le visage du héros.