La brigade des fous (Red code ; 2)

Six adolescents atteints de troubles psychiques – autisme, hyperactivité, dépendance aux jeux vidéos, mongolisme, automutilation… –, et dotés d’aptitudes exceptionnelles, sont entraînés dans une citadelle du sud de la France en vue de missions secrètes liées à la défense de l’environnement. Ils sont envoyés en observation sur les pas de trois jeunes Afghans soupçonnés d’être les « agents dormants » d’une cellule d’action terroriste camouflés en lycéens. L’un d’eux serait lié à un homme d’affaires américain qui veut exploiter le gaz de schiste sur la Côte d’azur, individu peu scrupuleux lié à un mystérieux commanditaire…

La Brigade des fous : un commando habile et déterminé d’ados ingérables, hormis par les deux ou trois adultes qui les encadrent dans le programme Noé. À caractères hors normes, comportements excessifs : ils ne cessent de semer la pagaille et les incidents tout en menant intelligemment à bien cette nouvelle étape dans la lutte contre un ennemi juré de l’équilibre écologique planétaire. Sans s’embarrasser de littérature, ni de scrupules sur l’embrigadement d’ados psychiquement perturbés, le récit abonde en combats façon arts martiaux, de sorties de route incontrôlées et autres (dé)briefings orageux. Des chapitres courts, un rythme soutenu, des dialogues percutants : on est proche du film d’action bourré d’effets spéciaux. Efficace, non sans quelques à-côtés dérangeants.